Salut et bienvenue sur mon site! Je m’appelle Roxane, j’ai 33 ans et je suis thérapeute en médecine douce depuis 5 ans. Et pour les amoureux des chats, j’ai deux Sacré de Birmanie, Cassis et Zeïky.
Mon parcours:
D’où je viens?
Je suis née et j’ai grandi à Perpignan. J’ai décidé de partir car je ne supportais plus d’y vivre et j’ai choisi l’Alsace. Voilà déjà 10 ans que j’y habite, et cela n’a jamais été un regret. J’ai été accueilli à bras ouvert avec cette impression de retrouver une famille perdue depuis longtemps. Je ne suis pas typé à la catalane (comme vous pouvez le voir 🙂 ) et je n’ai pas trop l’accent parce que j’ai du sang allemand dans les veines.
Pourquoi ce métier?
Deux masters et un profond mal-être
Il ne s’est pas imposé à moi de suite. Dans ma famille, les praticiens en médecine alternative étaient vus comme des charlatans.
Mais j’ai toujours su que je souhaitais travailler dans quelque chose de différent, que l’école ne me proposait pas. J’ai suivi des études scientifiques (parce que « dans la vie il faut d’abord réussir et après on verra »…), et je me suis finalement orientée vers un master de chimie-environnement car j’étais profondément attirée par tout ce qui touchait à l’écologie. J’assistais aux conférences et j’écoutais sur internet les interview de spécialistes sur les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les additifs alimentaires, etc…Des heures et des heures d’écoute sur des sujets plus passionnants les uns que les autres qui m’ont conduit à voir au combien le monde est tenu par la toute puissance des interêts privés.
Le master me conduisait soit vers un doctorat pour analyser les absorptions de carbone dans l’Antarctique ou un travail de laborantin….Rien ne me faisait vibrer.
Il fallait bien que je trouve quelque chose à faire, j’ai donc suivi le rêve de mes parents qui me voyaient professeur (à défaut d’ingénieur). Mais j’ai décidé que si je devais faire un deuxième master, cela serait tout sauf dans le sud. J’avais besoin de changer d’air. L’Alsace a été une évidence, je voulais aller dans les terres. J’ai donc fait mon master à Strasbourg, puis 3 ans en tant que professeur des écoles. Cela fut un véritable calvaire et source de très grosses souffrances psychiques et physiques. J’avais pris 20 kg et je commençais à avoir mal au foie. Je n’étais toujours pas à ma place.
Ma vie prend un tournant
J’ai cherché des thérapeutes qui pourraient m’aider et c’est la réflexologie plantaire qui a alors changé ma vie. J’ai pu ressentir dans ma chair tous les bienfaits qu’elle pouvait apporter : apaisement émotionnel, physique et perte de poids. Ma vie à changer de direction: je me suis formée et j’ai démissioné de mon statut de fonctionnaire, qui ne fonctionnait pas….
Ce ne fut pas chose facile, j’entamais à peine un travail de fond pour me libérer, et beaucoup de personnes me faisaient miroir me rappelant des souffrances passées. Mon corps était à vif, le moindre touché me faisait mal et entrainait des réactions en chaine violente. Seule la douceur était toléré. Le moindre geste un peu brusque et le manque de patience me faisait exploser. Mais je me suis accrochée. J’ai continué à développer mon activité, à me former encore dans tout ce qui me faisait vibrer. L’énergétique et la diététique chinoise, la réflexologie faciale…
J’ai continué le travail sur le corps, car c’est ce qui me parlait le plus. Les douleurs, la fatigue, la prise de poids que l’émotionnel et le mental peuvent entrainer.
Je souhaite aujourd’hui aider les gens à se libérer de leurs souffrances comme moi je m’en suis libérée.
Quelles difficultés ai-je traversé?
Qui suis-je? Telle est la question…
A 20 ans, ma nourrice décédait ainsi que mon chat. C’est elle qui m’a élevé car mes parents travaillaient beaucoup. Bonjour le syndrome de l’abandon! La voir partir fut une déchirure terrible. Ce n’est que 10 ans plus tard que des thérapeutes m’ont aidé à faire le deuil.
Dans ma vie, tout m’a toujours semblé difficile, avec cette impression de devoir fournir 10 fois plus d’effort que les autres pour aller où je le souhaitais. Et c’est bien parce que je suis profondément têtue et bornée que je ne me suis pas démontée et que j’ai continué à braver les tempêtes. Ma nourrice me disait souvent que j’avais l’esprit de contradiction, et je crois qu’elle n’avait pas tort! 🙂
Je ne me connaissais absolument pas: qu’est-ce que j’aimais réellement, quel sport, quel métier, qu’est-ce que je n’aimais pas…je ne faisais pas la différence entre ce qui m’appartenait et ce qui ne m’appartenait pas. Toutes les émotions étaient confondus. J’ai fait pour faire plaisir, pour qu’on m’aime, que l’on me voit….sans jamais me demander qu’est-ce que moi j’aimais, qui j’étais réellement. C’était le flou total.
Ce sont des montagnes de colère, de tristesse, de rage et de non acceptation que j’ai dû traverser et surtout apaiser.
De la non acceptation à l’apaisement
Je n’acceptais pas mon corps, je n’acceptais pas mon corps de femme, je n’acceptais pas mon hypersensibilité, mon empathie, tout ce que je considérais comme source de faiblesse. Car il fallait se montrer fort et dur. Sois un homme ma fille! Je sombrais dans la dépression et les pensées suicidaires. J’avais un profond mal de vivre.
J’ai refusé de vivre plus longtemps avec tout ce fardeau, et je me suis prise en main le plus tôt possible. Je voulais m’affirmer, je voulais exister, je voulais que l’on me voit pour ce que je suis réellement. J’ai consulté naturopathe, masseur, hypnothérapeute, coach… j’ai fait du yoga et des formations spirituelles pour m’en sortir.
Je refusais que mes émotions contrôlent ma vie mais je voulais que ma vie maitrise mes émotions.
La colère qui me consumait de l’intérieur à fini par attaquer mon foie. Je me suis retrouvée avec des vives douleurs, presque tous les jours. Tout débordait, j’avais trop porté, trop gardé en l’intérieur pour ne pas faire de vague, trop longtemps. J’étais à fleur de peau.
J’ai souhaité transformé cette rage qui me consumait de l’intérieur en quelque chose de beau, qui pourrait m’aider d’abord, pour que je puisse ensuite aider les autres.
Et aujourd’hui?
Et bien aujourd’hui j’ai replacé l’église au milieu du village! Je suis partie d’un tas de gravas intérieur pour reconstruire un petit chez soi. Il y a encore quelques travaux à faire, mais c’est le chemin de la vie. Je favorise l’être à l’avoir, et c’est là-dedans que je mets toute mon énergie. Aujourd’hui je travaille encore pour éteindre ce qu’il reste de feu, pour retrouver l’apaisement intérieur, pour me retrouver moi. Calme, douce, patiente et surtout très à l’écoute. Et légèrement introvertie quand même! 🙂
Pour moi, la nourriture est très importante. J’aime cuisiner, acheter de bons produits et faire plaisir à mon entourage avec des tables festives. J’ai toujours fait attention à ce que je mangeais, même si pendant longtemps j’engloutissais des kilos de sucres pour m’apporter la douceur que je ne trouvais ni à l’extérieur, ni en moi. Aujourd’hui j’aime la nourriture saine et fraiche, je fais attention à ce que je donne à mon corps pour qu’il fonctionne au maximum de ses capacités.
Je fais de l’aquagym afin de renforcer ma musculature et sortir mon stress.
Mon travail est ma passion et j’y mets tout mon coeur. J’adore apprendre, et dès que je trouve une formation de qualité qui m’appelle et qui peut m’amener à un autre niveau, je la suis.
Je vois les bienfaits que ma pratique vous apporte quotidiennement. Je vous vois retrouver le sourire. Et pour moi c’est essentiel.
La joie se cultive. La joie est une voie de guérison.
Amicalement vôtre,
Roxane