Mieux vivre avec la polyarthrite rhumatoïde: l’apport de la réflexologie plantaire dans les maladies inflammatoires.
En France, la polyarthrite rhumatoïde touche 0,3 à 0,8 % de la population adulte, soit environ 200 000 personnes.
Elle est deux à trois fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Elle apparaît le plus souvent entre 40 et 60 ans, autour de la ménopause.
La polyarthrite rhumatoïde (PR), qu’est-ce que c’est ?
C’est une affection douloureuse auto-immune chronique des articulations qui se manifeste par des poussées de durée variable et des périodes d’accalmie.
Une maladie auto-immune est due à une hyperactivité du système immunitaire qui se retourne contre ses propres cellules. La maladie se caractérise par la fabrication d’auto-anticorps dirigés contre la membrane synoviale des articulations.
Les extrémités osseuses qui composent une articulation sont recouvertes de cartilage. Ce cartilage permet aux deux os de glisser l’un sur l’autre. L’articulation est entourée d’une capsule, tapissée intérieurement par la membrane synoviale. Cette dernière sécrète un liquide qui « lubrifie » l’articulation et nourrit le cartilage.
L’inflammation de la membrane synoviale entraîne son épaississement et une production excessive de liquide synovial qui s’accumule dans l’articulation. Des cellules de l’inflammation envahissent la membrane synoviale et, petit à petit, détruisent les structures alentours (cartilage, os, tendon).
La réaction immunitaire ne se limitent pas aux régions articulaires, elle se déroule également dans les ganglions lymphatiques, le poumon et d’autres organes : c’est une maladie systémique.
Au quotidien
Les douleurs inflammatoires surgissent au repos ou la nuit et entrainent des réveils nocturnes, des douleurs diffuses, des raideurs matinales et une sensation de dérouillage.
Dans la majorité des cas, la polyarthrite rhumatoïde apparaît progressivement au niveau des poignets et des articulations des mains et des pieds, parfois au niveau des genoux ou des coudes. Toutes les articulations peuvent être touchés. Les articulations concernées sont douloureuses et gonflés, rouges avec une sensation de chaleur, et raides.
Après plusieurs années, l’évolution d’une polyarthrite rhumatoïde conduit à des déformations articulaires et des destructions tendineuses. La chirurgie orthopédique est alors nécessaire pour réparer, et souvent remplacer une articulation par une prothèse.
Le parcours et les traitements
En cas de douleurs articulaires ou de gonflements, mieux vaut donc consulter!
Le diagnostic repose sur :
- un examen clinique
- des examens d’imagerie médicale : radiographies des articulations touchées et souvent du rachis, à la recherche de la synovite et de son potentiel destructeur (déminéralisation, pincement articulaire). Et parfois une échographie ou une IRM.
- des analyses biologiques : mesure de marqueurs d’inflammation et recherche de la présence d’auto-anticorps
Puis arrive le traitement de la douleur (paracétamol), de l’inflammation (corticoïdes) et du désordre immunitaire (immunosuppreseur). Dans le cas où le traitement du désordre immunitaire n’apporterait pas les effets escomptés, un traitement spécifique ciblé peut être prescrit.
Il existe des gènes de prédisposition à la polyarthrite rhumatoïde, mais leur présence n’est pas indispensable. D’autres facteurs environnementaux interviennent : la fumée de tabac, le sexe, l’âge et la situation géographique.
La recherche a axé certains de ses travaux sur le microbiote des patients; corriger ces anomalies pourrait améliorer l’immunité des patients:
- anomalies du microbiote intestinal (diminution de la diversité microbienne et des Firmicutes – bactéries immunorégulatrices).
- anomalies du microbiote buccal (périodontite sévère ou encore de la présence d’ADN de Porphyromonas gingivalis dans le liquide synovial)
L’apport de la réflexologie
Le travail portera en priorité sur les zones réflexes musculo-squelettique afin de détendre les muscles et aider l’articulation à se déverrouiller. Les mouvements sont ainsi plus libres favorisant la circulation du liquide synovial qui nourrit et draine les déchets du cartilage. Un travail sur les zones réflexes immuno-lymphatiques sera alors le bienvenue pour favoriser cette circulation.
Au niveau métabolique, plusieurs facteurs participent au bon fonctionnement du tissu ostéo-articulaire. Plusieurs zones seront à travailler :
- le couple thyroïde-parathyroïde (régulation de la concentration de calcium nécéssaire à la structure osseuse)
- le pancréas (maturation osseuse)
- les intestins (absorbent les vitamines et minéraux nécessaires au tissu osseux)
- les surrénales chez la femme et les testicules chez l’homme (sécrétion de la testostérone ayant une action anabolisante sur les os et les cartilages)
- l’hypophyse (sécrétion de l’hormone de croissance)
- les reins (participe à l’activation de la vitamine D favorisant le dépôt de calcium dans l’os)
Il est important d’atténuer les douleurs musculo-articulaires par des techniques naturelles, car les anti-inflammatoires et les analgésiques nuisent à la santé (effets secondaires des médicaments).
Mireille Meunier – Manuel approfondi de réflexologie plantaire
L’apport de l’énergétique chinoise
L’élément BOIS (foie/vésicule biliaire) sera travaillé de manière yangisante. En effet, l’inflammation chroniques des articulations oriente vers un déséquilibre BOIS. Les douleurs se réveillent plutôt la nuit alors que le mouvement les diminuent.
Il sera judicieux de travailler également l’élément METAL (poumon/côlon), responsable du bon fonctionnement du système immunitaire.
Le travail des plexis
Les plexis sont des centres énergétiques nerveux où les nerfs communiquent. Ils mettent en relation les 3 niveaux de l’être (mental, émotionnel et physique) à travers le cerveau, les glandes endocrines et les cellules.
1 plexus en particulier se révèle interessant:
- Le plexus hypogastrique : va agir sur la diminution de la douleur et de l’inflammation.
Chaque séance s‘adapte à l’évolution, l’apparition ou la disparition de certains symptômes. Chaque pied répond différemment et donc le touché devra s’accorder en fonction.
L’évaluation de la manifestation de vos troubles à chaque séance permet d’adapter au mieux le protocole. Outre votre douleur, l’état de fatigue, le moral et votre niveau d’anxiété seront également pris en compte.
Je vous propose un accompagnement global de votre être.
N’hésitez plus, contactez-moi pour en savoir plus et prenez rendez-vous!
